Encore une crise de larmes. Petite, oui, petite, mais présente et encore à cet instant elle est toujours là. Si je le voulais les larmes pourraient couler encore, m'inonder comme toujours. Mais je les retiens car il faut que j'oublie. Je me suis obligé seule à oublier. Quel dur châtiment je me suis infligé là ! J'ai envie de pleurer et ce n'est que de ma faute.
Encore une crise de larmes. Oui, pour elle, oui. Je ne sais pas quoi faire de mes souvenirs, quand ils sont là je ne sais pas où les mettre. Je ne sais pas s'il faut que je les garde comme une bonne nostalgie ou si je dois les oublier comme une tragédie. Alors ils défilent sous mes yeux et je reste là, immobile à les contempler. Mes mains cherche toujours mon collier et en regardant ma main gauche je me dis qu'il manque quelque chose. Quand son nom me vient à l'esprit je me dis qu'il ne faut pas qu'il sorte, alors comme un caprice, il reste planté là.
Encore une crise de larmes. Encore, oui, encore. Ça faisait longtemps pourtant, mais je sentais que ça allait venir. Je suis bien, oui, mais pas tant que ça, quand je dis que je vais bien je me demande toujours si c'est le cas, je ris pourtant, je ne suis pas de mauvaise humeur, je ne suis pas triste, mais je ne suis pas bien pour autant.
Encore une crise de larmes. Oui, je l'attendais, oui, elle me manquait même. Mais elle a été trop courte, je n'en ai pas ressenti les effets bénéfiques. En fait, j'aurais aimé pleurer plus longtemps, pas pour aller mieux après, juste pour ressentir quelque chose de fort encore une fois.
Je suis bien presque. Je suis triste presque.
Je vis presque.
Paroles de clowns :
Re: Re:
Re: Re: Re:
(Désolée du doublon -bien qu'effacé-, CircusClown a finalement reprit ses droits)
Pour l'instant la douleur je ne sais pas trop où elle est et j'avoue m'en inquieter un peu. Je ne sais pas encore comment définir mon état général et je n'ai pas réussit a attrapé la douleur pour pouvoir la balancer.
Ca ne fait que deux mois, ça me parait une éternité.
Tu vis presque... J'espère que bientot tu vivras tout court. Et si on balançait la douleur et le vide qu'on nous a envoyé en pleine gueule ?
Bises