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Virtually mine

Mercredi, 28 août 2004

+.+...+.+

J'ai pleuré, toute une nuit durant, j'en avais les yeux qui me faisaient mal tellement ça n'arrêtait pas.

Elle devait lui manquer.

Non, elle était là, juste à côté de moi, à dormir, je crois.

Je n'aime pas pleurer quand elle est là, c'est une perte de temps, c'est juste… qu'elle n'est pas souvent là, alors quand elle y est, je ne veux pas me montrer triste, juste être bien avec elle. Le seul moment où je pleure c'est quand le train s'éloigne, là, en deux ou trois secondes, je passe du sourire aux larmes, c'est comme si toutes les larmes que j'aurais pu verser pendant qu'elle était là sortaient à ce moment là, incontrôlables, elles arrivent sans que je leurs aie rien demandé.

Mais là, ce n'était pas le départ, pas encore. Ça a commencé bêtement… enfin… pleurer n'est jamais intelligent de toute manière.
Il y avait eu cet anniversaire où on s'ennuyait un peu,

Elle fume, j'aime pas ça et, particulièrement ce soir là,
j'ai détesté ça.

Et pour fumer, elle avait décrété qu'il fallait sortir, la salle était petite, elle voulait prendre l'air quelque fois, moi aussi d'ailleurs, alors j'allais avec elle, même si j'aime pas la voir fumer. Mais une fois elle est sortie sans moi, Gao faisait la gueule, elle voulait savoir pourquoi, pourtant c'était évident, mais elle aime qu'on lui dise même les évidences. Le gâteau est arrivé en bas, on s'est levé, on a chanté bon anniversaire à Elo, elle était heureuse et moi j'ai pleuré.
Moi j'ai rien eu de ça, je sais que je leur avais dit que je ne voulais pas fêter mon anniversaire, mais au fond, je le voulais quand même, et voir ça, voir à qu'elle point Elo rayonnait parce qu'elle était entourée des gens qu'elle aimait, ça m'à fait pleurer.

Deux, trois larmes et je me suis assise,
Et je l'ai attendu
Mais je ne lui ai rien dit.

Allongé près d'elle, dans le silence, ce moment m'est revenu en tête et j'ai pleuré dans ses bras et tenté de lui expliquer, elle a compris et m'a serré, puis j'ai commencé à me calmer, et elle est partie.
Elle m'a demandé si ça allait, si elle pouvait me laisser, je lui ai dit que ça irait, que je me calmerais, mais je me suis pas calmé. J'arrivais pas, je pleurais de plus en plus fort, elle est pas revenu… Je m'en suis voulu de lui avoir dit qu'elle pouvait partir, je savais que je ne le voulais pas, et ça m'a fait pleurer. Je voulais lui demander de revenir, mais j'ai pas osé, et ça m'a fait pleurer.
Au bout de deux heures je crois, je suis aller la rejoindre, elle s'est réveillé, j'ai pleuré dans ses bras, je lui ai demandé pardon, que j'étais conne de lui avoir dit de partir, elle m'a dit qu'elle était partie parce qu'elle ne servait à rien, je lui ai dit que c'était pas en deux minutes que je pouvais me calmer, que si elle était restée ça se serait fini plus vite, elle a rien dit.

On apprend encore à se connaître elle et moi
Pourtant on se connaît parfaitement
Mais pas quand on est ensemble,
On ne se connaît finalement
Que virtuellement…

Jouer par CircusClown, le Dimanche 5 Septembre 2004, 20:01 Juste avant LeCirque.

Paroles de clowns :

ClownSansMaquillage
06-09-04 à 13:05

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mediaTIC blog - actualite du blog et des blogs : "es, les yeux fermés, le toucher se fait plus sensible.La nuit est blanche lorsqu'elle se confond avec le cinéma et l'on apprend ce qu'était l'Immortel... Quid du sermon lumineux ??La nuit et ses angoisses, les nocturnes et leurs pleurs :"Je n'aime pas pleurer quand elle est là, c'est une perte de temps, c'est juste qu'elle n'est pas souvent là, alors quand elle y est, je ne veux pas me montrer triste, juste être bien avec elle. Le seul moment où je pleure c'est quand le train s'éloigne, là, en deux ou trois secondes, je passe du sourire aux larmes, c'est comme si toutes les larmes que j'aurais pu vers"