- Et lui, il se confie à qui ? Demanda alors Toshiya intrigué.
Une petite phrase prise au détour de la conversation. Elle aime toujours me montrer ce dont elle est fière, j'aime bien aussi. Mais cette phrase... J'aime vraiment.
Ça a été le sujet des larmes de ce soir (il faudrait que j'arrête de venir écrire ici quand j'ai pleuré, on va me prendre pour une déprimée perpétuelle, comme avant). John va mal, sa copine lui en fait voir de toute les couleurs (bizarre pour une goth).
Il m'a demandé de l'aide.
C'était bien, ça fait plaisir de voir qu'on a besoin de vous.
Puis y'a tout les autres aussi, FaFa qui me raconte tout en détail ("certain détail qu'on ne voudrait pas connaître aussi" comme dirait mon ange, mais moi j'aime les détails), Miss Yosh qui parle beaucoup (non, jamais trop), le ti mouton qui me raconte ses boires et déboires (moires et mémoires ?) quand on arrive à se croiser, et puis forcément mon ange qui s'est vue engueuler pendant un an pour ne pas se confier à moi (et je continue encore, une mauvaise habitude sans doute).
J'aime tout ça, écouter les gens, pas forcément arriver à les aider, ni à les consoler,
juste les écouter.
Puis une question me vient... Moi? Je parle à qui ?
Quand j'ai eu mon premier blog, tout était dedans, aux yeux de tous. Puis finalement j'ai ouvert le cirque et tout était ici, enfin le pire, aux yeux de quelque personnes seulement. Puis... Stop.
Ici... Je viens à peine de reprendre (et je ne m'y sens pas encore tout à fait à l'aise), là-bas, je ne dis plus grand chose de personnel alors...
Je me confie à quelqu'un?
J'ai quelque chose à confier?
Je ne sais pas... Je n'ai peut-être plus rien à dire en ce moment.
Puis pouf, constatation:
L'humeur de départ dépend de ma façon de dire bonne nuit.
Et si j'inventais un autre mot?