- Il y a une chanson que j'aime beaucoup qui traîne dans un coin de ma tête presque tout le temps en ce moment.
- Elle raconte quoi ?
- C'est un couple, la femme a un amant qu'elle aime et le mari le sait. Elle revient le matin après avoir passé la nuit avec son amant. L'homme est là, il souffre mais reste tout de même là, à l'attendre tout les jours, à lui demander un peu de tendresse encore...
- Pourquoi tu aimes bien cette chanson ?
- Parce que... je me sens proche de lui.
- Tu n'as pas vécu la même chose pourtant.
- Je sais, j'étais l'amant dans l'histoire mais quelque fois... J'avais l'impression d'être lui. Je la voyais revenir vers moi, souriante après avoir passé la nuit avec lui. Quand elle me parlait je sentais sur elle, sur sa peau, en elle, tout autour d'elle et dans ses mots... Comme sa présence à lui, comme si son odeur était sur elle, comme si sa peau était recouverte de traces qu'il lui aurait laissé. J'en souffrais mais, comme l'homme dans la chanson, je restais là, accroché à elle parce que je savais qu'en fait elle m'aimait. C'était une sorte de masochisme et même à ce moment là j'en avais conscience... Je me sentais trahie alors que c'est avec moi qu'elle trahissait... La chanson s'appelle "C'est toujours le matin", pour moi, elle aurait du s'appeler "C'est toujours le soir" car c'est le soir qu'elle me revenait, c'est le soir que j'en avais mal au bide de les savoir ensemble... Cette chanson est très douce... Doucereuse sûrement un peu... Je l'aime bien
Paroles de clowns :
Si tu savais comme je te comprends ... J'ai connu ces impressions sentir dans ces baisers la présence d'un autre ...
Bisous à toi Jolie clown ;o)
CircusClown
Cali ~ C'est toujours le matin
C'est toujours le matin toujours
Tu me reviens le sourire invincible
C'est toujours le matin toujours
Comme un coup de poing
Ton sourire est terrible
Moi je suis enroulé sur moi-même
J'ai mal au bide
Enroulé comme un tube de dentifrice vide
Oui je t'ai attendu toute la nuit
Comme un chien stupide
Oui je t'ai attendu, attendu, hé.
Ne souris pas, ne souris pas
Ne me dis pas cette fois
Qu'il t'a aimé comme trois
Epargne-moi, epargne-moi
Ne me tue pas cette fois
Ne me dit pas qu'il t'a fait tout ça.
Et mes yeux qui t'ont aimé toujours
Viennent encore demander
Quelques miettes de tendresse
Même si tes habits puent l'amour
Même si ton corps est tapissé de toutes ses caresses
Je te suis jusqu'à la salle de bain
Tu ne me regardes pas
Ton corps brûle desormais entre ses mains
Le mien vole en éclat
J'imagine ses gros doigts
Qui défilent sur toi
Comme une armée de soldats qui tendrait le bras droit
C'est toujours pas très loin
Qu'il éteint le moteur
Qu'il étreint tes lèvres
Et qu'il s'instale dans ton corps
C'est toujours le matin toujours
À la même heure
Je m'habille de tenèbres
Tu éclabousses de bonheur