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Je ne t'aime plus, je n'en ai plus la force. Je ne te déteste pas non plus, je n'en ai pas le courage. Ces larmes sur mes joues coulent sans effort, je voudrais qu'il pleuve mais ça c'est arrêté. Tu ne me manque pas puisque tu n'es pas là. Je voudrais te faire mal mais je n'en ai plus la force non plus. Je suis le néant... Mais même le néant pleure quelque fois, car rien ne s'en approche.
Je n'ai jamais fait de dépression plus joyeuse, tu sais, je ris beaucoup, je vois du monde, je me bouge... Puis y'a des moment comme ça... Quand on se reverra, pardonne moi de tout ce que je ferai, joyeuse ou triste, ça sera un mensonge.

Quand on se verra c'est peut-être moi qui ferait la gueule et je saurais pas si c'est un mensonge. Salut.

Pourquoi ? J'ai réussit à te blesser ?

C'est dur de voir des choses sur moi écrite sur ton blog, la prochaine fois raconte le fait réel directement, je n'ai rien à cacher.

Tu sais, je crois que c'est encore plus dur de se faire larguer, mais bon, ça a du te passer au dessus. Je ne pensais pas à toi en écrivant mon dernier post, mais tu ne me croiras sûrement pas. Tu voulais que je te parles quand je vais mal mais tu n'écoutes pas, t'es égoïste, tu vois que ce qui te concerne, tu vois pas les autres. Pfff. Bye

Finalement tu penses comme d'autre qui m'ont blessé quand j'ai cassé une autre fois. Il y a peu je t'écoutais, je t'ai conseillé ce que mon coeur me disait, finalement j'ai pas du réellement le faire, ça devait être un rêve. C'est vrai que je ne souffre pas comme toi, mais apparemment tu vis mieux sans moi. Et c'est bien pour toi

Alors si tu le prefères, déteste moi.

Je vis mieux sans toi ? Qu'en sais-tu ? Tu échanges les rôles là. J'ai écouté tes conseils là dernière fois, mais ce soir j'en ai pas vu. T'as rien compris toi non plus, jsuis pas heureuse.

Je le sais mais comment veux-tu que moi, le sujet de tes larmes, je puisse dire quelque chose ? Je ne peux qu'encaisser ta peine et je le fais. En même temps les sms sont les meilleurs moyens pour dire un truc qu'on voulait pas. Tu as le réconfort de tes amis, ne me dit pas que même eux tu les vois pas. Parle leur librement, sans te cacher.

Personne ne veut plus m'écouter, personne ne sait me dire les mots pour me délier la langue, personne ne s'en souviens. Moi je les écoute et eux n'entendent rien.

T'as Fafa et tes anciennes amies. Elles sont bientôt en vacances jusqu'à la première semaine d'aout. Va leur parler, elles s'inquiètent pour toi et puis c'est elles qui te connaissent le mieux.

Fafa n'est jamais libre, d'ailleurs il est même pas là en ce moment et Do, j'ai pas encore reprit une relation assez forte pour parler de ca avec elle. Je suis seule Claire, c'est tout.

C'est peut-être la bonne occasion de relier de fort lien avec Do. C'est une vraie amie même si ça fait longtps que vous vous êtes pas vu, elle saura t'écouter. Il serait bon de vider ton sac à quelqu'un.

J'ai pas la force de vider mon sac, j'ai pas la force de leur parler de toi, de parler de moi. Ca passera. Oublie ça. A dimanche, enfin si on se croise.

Pourtant ça te ferait du bien de parler de tout ça et de toi. Tu devrais vraiment y penser et s'il le faut, te forcer à le faire.

Personne ne serait là pour m'écouter, même quand je parle personne n'écoute. Je passerai le cap toute seule, je n'ai pas le choix.

Jeudi prochain ca aurait fait un an...

Essaye de ne pas penser qu'à ça sinon tu t'en sortiras pas.

Je ne pense pas qu'à toi, tu n'es plus le centre de mon monde, mais le fait est là, je suis seule.

Je te parlais pas de moi en disant de ne pas y penser. Je te parlais de la journée de jeudi.

Si le 21 ne me ramène pas à toi, je ne vois pas trop à quoi d'autre ça pourrait me faire penser. Mais en fait, le 21 c'est rien, ca représente plus rien.

C'est pour ça que je t'ai dit d'essayer de pas y penser... Parce que je sais que ça sera dur.

Tu ne sais pas, non. La rupture a été une liberation pour toi, je l'ai bien vu. J'espère que ta liberté te tient compagnie et te rend heureuse.